Enseignement public
Un peu d’histoire
Dès la fondation en 1783, les sœurs ont été envoyées dans les villages pour l’instruction des filles. A la demande des municipalités, de nombreuses écoles se sont ouvertes rapidement.
En 1807, la jeune association a été reconnue d’utilité publique par Napoléon.
Les lois françaises de 1833 et 1850 ont ensuite réglementé l’enseignement primaire et créé des écoles confessionnelles dans les communes où les différents cultes reconnus étaient professés publiquement.
La loi Falloux de 1850 laissait aux communes le choix de confier l’école à des enseignants laïcs ou congréganistes. La rémunération des institutrices congréganistes était assurée par les communes, ce qui s’est prolongé jusqu’à nos jours.
Le but de l’Association des Sœurs de la Divine Providence est la Gloire de Dieu à promouvoir par l’instruction gratuite des jeunes filles, particulièrement celles de la campagne, et de façon privilégiée celles des villages et localités les plus pauvres et les plus abandonnées. On leur enseignera la doctrine catholique et d’autres disciplines propres à assurer la formation spécifique de la femme.
(Projet de Vie 1794)
La formation pédagogique des sœurs était assurée par la Congrégation et attestée par les lettres d’obédience de la Supérieure Générale, lettres qui tenaient lieu de Brevet de capacité. L’administration vérifiait la qualification des sœurs. Au fil de l’évolution des lois françaises, les institutrices congréganistes ont été soumises aux mêmes exigences de diplômes que les enseignants laïcs. A la Maison-Mère, à Ribeauvillé, une Ecole Normale Privée reconnue par l’Etat les y préparait. Cette école a fermé ses portes en 1970.